Le Trésor de la caverne d'Arcueil
et autres récits
Rhapsodies
Pétrus Borel et ses admirateurs
 
Rhapsodies
 
Si jamais Pétrus Borel retrouve grâce…, il le devra sans doute à ce petit livre où le désespoir fait mine de se laisser désarmer, où l’ingrat le cède bien des fois au charmant : Rhapsodies. Il y montre, parfois, un chant si pur qu’après de telles prémisses, il apparaît vraiment comme le chant de la délivrance.
André Breton.
 
Il y avait, passage Laferrière, un bouquiniste qui avait, de temps en temps, des lots de livres curieux et rares, et c’est ainsi que je dénichai, entre deux volumes (du temps) de Mme Putiphar, celui de Champavert ou les Contes immoraux d’un lycanthrope et celui de Rhapsodies, je dénichai, dis-je, et achetai, avec ces trois presque introuvables bouquins, la précieuse comédie que je dévorai et dont je raffole depuis, tant c’est un chef-d’œuvre de fantaisie gigantesque et de grâce hautaine.
Paul Verlaine.
 
Une œuvre comme celle-là n’a pas de second tome : son épilogue, c’est la mort.
Pétrus Borel.
Œuvres de Pétrus Borel actuellement disponibles aux éditions Fougerouse :
Pétrus Borel (1809 - 1859)
 
Né à Lyon de parents commerçants, Pétrus Borel fit des études d’architecture à Paris où il se lia avec Théophile Gautier et Gérard de Nerval. Son œuvre et sa personnalité ont été célébrées par Baudelaire, et on peut dire qu’il est à l’origine d’une certaine tendance radicale du Surréalisme, dont André Breton et Benjamin Péret, ses admirateurs, sont les plus illustres représentants.
En cinquante ans d’une vie de misère et de désillusion, il ne publia que quatre livres, mais tous ont laissé des traces durables. Chacune de ces étapes lui permit de développer ses talents de peintre, de dialoguiste ou de narrateur, dans une langue d’une incomparable originalité, parfois fleurie mais toujours saisissante. En parallèle, il écrivit pour les revues et journaux d’excellentes fictions et de nombreux articles critiques.
Parti tenter une autre vie en Algérie, il succomba à une insolation.
Principales œuvres : Rhapsodies (poésie, 1832) ; Contes immoraux (nouvelles, 1833) ; Madame Putiphar (roman, 1839). On lui doit également une très bonne traduction de Robinson Crusoë (1836).
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